Formation des formateurs

Du 26 au 27 Décembre 2015, la SAOS a animé un atelier « Initiation à l’Art Oratoire » pour le compte du RIPAO, porteur associé au projet. Cet atelier initiatique a connu la participation de plus d’une trentaine d’étudiants de tous les départements de l’Université Senghor d’Alexandrie. Organisé en trois étapes selon une méthode pédagogique compétitive, il visait en Cinq modules, à transmettre aux apprenants les valeurs du dialogue interculturel et contradictoire, et les techniques nécessaires pour améliorer leur prise de parole en public.

I- ETAPES ET MODULES

L’atelier s’est organisé en trois étapes essentielles :

  • Une phase de présentation
  • Une phase de démonstration.
  • Une phase de compétition.

M. NGNAOUSSI ELONGUE, Moniteur en Art Oratoire du RIPAO et Président de la SAOS s’est attelé à présenter les différents modules et à les expliciter.Les cinq modules au programme étaient :

Module 1 : Introduction Public Speaking (Eloquence)

Module 2 : Formats D’art Oratoire

Module 3 : Les Stratégies Argumentatives.

Module 4 : Analyse des Motions

II- DEROULEMENT DE LA FORMATION.

          Le premier module fut une introduction générale à l’oralité moderne, aux activités de prise de parole et de débat. Les participants ont eu un aperçu global sur l’historique et les enjeux de l’oralité moderne. Ils revisitèrent les différentes techniques de gestion de la prise de parole en public à travers des exercices individuel qui visait à mesurer leur éloquence.

Le premier exercice consistait à pouvoir se présenter au-devant de l’auditoire en respectant les critères de la modulation de la voix et une bonne gestion du regard.Le deuxième exercice intitutlé Juste une minute fut l’occasion pour les participants de présenter une motion attribuée au préalable de manière aléatoire. Les différentes motions retenues à cet effet furent :

  • Cette chambre pense que les hommes sont plus infidèles que les femmes.
  • CCPQ il est mieux d’être un enfant qu’un parent.
  • CCPQ les Nouvelles technologies font plus de mal que de bien à la jeunesse africaine.
  • CCPQ : La consommation de la viande de brousse devrait être interdite.
  • CCPQ : il est temps de mettre sur pied les Etats Unis d’Afrique.
  • CCPQ : La jeunesse Africaine irait mieux si elle demeurait en Afrique
  • CCPQ : , ils expérimenteront les pratiques d’animation et de prise de parole en public.
  • CCPQ : l’aide sociale doit être accordée aux chômeurs.
  • CCPQ : l’on devrait interdire les écoles à sexe unique.
  • CCPQ : les crimes commis par les officiers de police doivent être plus sévèrement punis.

Les orateurs se livreront donc à la construction d’un discours autour d’un de ces thèmes qu’ils présenteront par la suite devant l’auditoire et recevront par la suite les critiques et recommandation des autres participants ainsi que ceux du moniteur.

Aussi, l’exercice du « discours improvisé » fut l’occasion de développer les techniques de créativité et le dynamisme intellectuel des participants qui découvraient des mots choisis aléatoirement et sur lesquels il se devaient de présenter un discours de manière spontanée. Quoique difficile pour certains, d’autres réussiront cependant à développer leur imaginaire pour faire sortir des talents de poète enfoui en eux. Voici quelques uns des mots choisis par les participants :

  • Eléphant par M. TOKWE Leroy
  • Haricot par Mme Martine NDO
  • Là-bas par M. Aristyde Josué
  • La philosophie par Mme Gassou Roseline
  • Macaroni par M. Razak Bassaou
  • Naïf  par Mme Denise Fatoumata…

Enfin, l’exercice du « débat parachute » qui consiste à developper un argumentaire convaincant et persuasif pour amener les membres de l’auditoire à accepter céder le seul parachute restant au sein d’un avion qui est sur le point de crasher. Ce fut le point culminant de la journée, où de nombreux talents d’acteurs, de prédicateurs et de comédiens et comédiennes furent découvert à travers les différents scénarios et mises en scènes qui furent développés par les participants afin d’obtenir gain de cause.C’est ainsi que certains prendront la peau des prédicateurs pour sensibiliser l’auditoire sur l’amour du prochain, d’autres deviendront des ingénieurs en mécanique de l’aviation afin de réussir à réparer la panne de l’avion, d’aucuns par contre se mettront dans la peau d’une femme enceinte dans sa phase de « travail » afin de susciter la pitié de l’auditoire, d’autres essaieront de se jeter du haut de la fenêtre afin de montrer à l’auditoire qu’ils sont prêts à perdre leur vie afin de réduire le surpoids de l’avion et ainsi éviter le crash. Bref, l’imagination des participants fut très florissante mais les remarques mentionnées consistèrent dans la préservation de l’identité et du role du personnage adopté dès le début jusqu’à la fin du discours car on est plus persuasif quand on s’auto-persuade au préalable.Au finish, des questions fusèrent afin de régler certains problèmes qui s’exposèrent durant la présentation. Le premier est relatif à la difficile intégration du mensonge dans le discours. Ce problème, posé par M. Leroy TOKWE entre dans le cadre de rhétorique politique. A cet effet, il compris que l’art oratoire était avant tout un jeu ayant de grands enjeux. En tant que jeu donc, il nécessite une certaine agilité de la part de l’orateur à pouvoir adopter des personnalités ou des éthos différents en fonction des situations de discours.Ce problème et de nombreux autres comme le bon usage de la gestuelle, la modulation de la voix, les secrets du sourire et du regard furent abordé durant ce module introductif.            Au retour de la pause-repas, le deuxième module sera introduit. Il sera question ici d’une introduction aux formats d’art oratoire en usage dans les compétitions de débat à travers le monde. Le Format de Débat parlementaire Britannique ainsi que le Format Francophone de Débat furent introduits et la présentation des différentes règles du jeu démontrées et rendez vous fut pris pour la journée du 27 décembre où une minicompétition de débat serait organisée à cet effet.

C’est ainsi que certains prendront la peau des prédicateurs pour sensibiliser l’auditoire sur l’amour du prochain, d’autres deviendront des ingénieurs en mécanique de l’aviation afin de réussir à réparer la panne de l’avion, d’aucuns par contre se mettront dans la peau d’une femme enceinte dans sa phase de « travail » afin de susciter la pitié de l’auditoire, d’autres essaieront de se jeter du haut de la fenêtre afin de montrer à l’auditoire qu’ils sont prêts à perdre leur vie afin de réduire le surpoids de l’avion et ainsi éviter le crash. Bref, l’imagination des participants fut très florissante mais les remarques mentionnées consistèrent dans la préservation de l’identité et du role du personnage adopté dès le début jusqu’à la fin du discours car on est plus persuasif quand on s’auto-persuade au préalable.Au finish, des questions fusèrent afin de régler certains problèmes qui s’exposèrent durant la présentation. Le premier est relatif à la difficile intégration du mensonge dans le discours. Ce problème, posé par M. Leroy TOKWE entre dans le cadre de rhétorique politique. A cet effet, il compris que l’art oratoire était avant tout un jeu ayant de grands enjeux. En tant que jeu donc, il nécessite une certaine agilité de la part de l’orateur à pouvoir adopter des personnalités ou des éthos différents en fonction des situations de discours.Ce problème et de nombreux autres comme le bon usage de la gestuelle, la modulation de la voix, les secrets du sourire et du regard furent abordé durant ce module introductif.

Au retour de la pause-repas, le deuxième module sera introduit. Il sera question ici d’une introduction aux formats d’art oratoire en usage dans les compétitions de débat à travers le monde. Le Format de Débat parlementaire Britannique ainsi que le Format Francophone de Débat furent introduits et la présentation des différentes règles du jeu démontrées et rendez vous fut pris pour la journée du 27 décembre où une minicompétition de débat serait organisée à cet effet.

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